Ressources Humaines

Les Français, salariés les moins mobiles d'Europe

Casaniers, les Français ? On le dirait bien, à la lecture de l’étude Workforce View in Europe 2017 dévoilée hier par ADP. A commencer par le fait que si les salariés européens sont près de trois quarts (74 %) à envisager de poursuivre leur carrière dans d'autres pays, les Français arrivent en queue de peloton avec seulement 54 % de volontaires.
#Avantages salariés #Diversité #DRH
22 février 2017

Casaniers, les Français ? On le dirait bien, à la lecture de l’étude Workforce View in Europe 2017 dévoilée hier par ADP. A commencer par le fait que si les salariés européens sont près de trois quarts (74 %) à envisager de poursuivre leur carrière dans d'autres pays, les Français arrivent en queue de peloton avec seulement 54 % de volontaires.

ADP® vient de présenter la première des quatre parties de son étude « Workforce View in Europe 2017 ». Réalisée auprès de 10 000 salariés en Europe, elle s'intéresse à la manière dont les collaborateurs européens envisagent l'avenir du travail, la compétitivité à l’international et la gestion des talents.

  • Les Français (46%) sont les Européens les moins intéressés par un poste dans un autre pays, juste après les Britanniques (43%),
  • L'Allemagne (12%), la Suisse (11%) et le Royaume-Uni (11%) sont les destinations préférées des Français pour y travailler,
  • La France est le 3° pays le plus plébiscité par les Européens, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni ;
  • 74 % des salariés européens et 54% des français envisageraient des carrières à l'étranger.

Qu'est-ce qui guide le choix du pays de destination ?

Stabilité économique, distance au pays d'origine et compétences linguistiques sont les premiers critères de choix pour les salariés. En revanche, et malgré leur popularité, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France ne se démarquent pas particulièrement dans les domaines mesurés par l'enquête, comme les compétences et le développement, la flexibilité du travail et le stress sur le lieu de travail. En réalité, selon cette étude, les salariés pourraient avoir une vie plus équilibrée et de meilleures opportunités dans des pays qui ne figurent pas en tête de classement.

Tous les types de talents veulent-ils changer de pays ?

En dépit d’un intérêt croissant pour le travail à l’étranger, plus d'un quart des salariés (26 %) n'envisageraient jamais de travailler à l'étranger. En tête de ceux-ci, les Français (46 %) et les Britanniques (43 %). Par ailleurs, il existe une nette différence d'opinions entre les hommes et les femmes, dont respectivement 18 % et 36 % n’envisagent pas de travailler à l'étranger.

Les résultats démontrent également une tendance prévisible qui indique que les jeunes actifs sont davantage susceptibles de travailler à l'étranger. 87 % des jeunes âgés de 16 à 24 ans se déclarent intéressés par des opportunités de carrière à l'étranger, contre seulement 56 % des plus de 55 ans.

Pour plus d'informations, vous trouverez ici l’étude «The Workforce View in Europe 2017 ».