Ressources Humaines

Pourquoi on refuse un poste ?

Un salaire trop bas, c’est le premier motif de refus d’un poste selon une enquête* conduite auprès de 200 DRH français par le cabinet de recrutement Robert Half. Conséquence : la question de la rémunération gagnera à être abordée plus tôt, sous peine de rendre vaine toute autre manœuvre de séduction…
#QVT entreprise #Bien-être salarié #DRH
07 mars 2017

Un salaire trop bas, c’est le premier motif de refus d’un poste selon une enquête* conduite auprès de 200 DRH français par le cabinet de recrutement Robert Half. Conséquence : la question de la rémunération gagnera à être abordée plus tôt, sous peine de rendre vaine toute autre manœuvre de séduction…

Les entretiens se sont succédés, l’embauche semblait quasiment bouclée. Et voilà que le candidat vous file entre les doigts ; il faut tout recommencer, avec un autre. La raison invoquée ? Pas assez payé. C’est bien là le motif avancé par près d’un tiers des DRH interrogés pour le cabinet Robert Half.

La meilleure parade à ce risque consiste, selon le cabinet de recrutement, à évoquer la rémunération dès les premiers échanges. Les candidats connaissent en effet les niveaux de salaires auxquels ils peuvent prétendre eu égard à leurs compétences et aux postes disponibles sur le marché. Aussi, plus tôt on aborde ce sujet, moins on s’expose au risque de perdre son temps ou d’engager des frais en pure perte.

Travail rime désormais avec qualité de vie

Mais le salaire n’est pas le seul motif de désistement. 19 % des DRH interrogés mentionnent la question géographique, les candidats n’hésitant pas à décliner une offre si l’entreprise leur semble trop éloignée de leur domicile. A moins que l’entreprise ne propose d’elle-même des aménagements comme le télétravail ou une flexibilité des horaires.

Autre exigence de ces candidats et heureusement, l’intérêt du job ! 19 % des recruteurs sondés rapportent qu’ils se heurtent à cet autre écueil. Le travail doit désormais rimer avec plaisir… qu’il va falloir valoriser sans surpromettre.

La contre-proposition est le dernier motif cité – sachant qu’elle peut concerner le salaire, le lieu, les conditions ou l’intérêt du travail… Mais un autre employeur a semble-t-il mieux que vous répondu aux attentes de ce talent qui vous échappe.

Soigner son e-reputation

A l’ère du nomadisme et du tout connecté, le recrutement doit s’adapter à des candidats mobiles et informés. Jeunes travaillers et étudiants postulent maintenant en ligne via des plateformes comme Choose Your Boss qui inversent la tendance en « donnant le pouvoir » aux candidats. Ceux-ci s’attendent à être engagés par sms, se prêtent à des entretiens par Skype. Ils veulent de la réactivité, de la rapidité, sans quoi leur désir s’émousse rapidement..

Les talents se renseignent, scrutent sur le net votre e-réputation, consultent vos réseaux sociaux, se font une idée de l’ambiance qui règne au sein de votre entreprise, de sa culture, de ses valeurs, avant même que vous ayez eu l’occasion de leur en toucher vous-même un mot… A vous d’exister en amont de la rencontre, notamment par la qualité et la nature des contenus que vous diffuserez sur le web et dans les réseaux sociaux.

*Enquête réalisée par un institut de sondage indépendant pour Robert Half en avril 2016 auprès de 200 Directeurs des Ressources Humaines en France (répartition du panel : 54% femmes / 46% hommes ; 90% Paris-région IDF / 10% autres régions de France ; 10% secteur public / 81% secteur privé / 9% société cotée en Bourse).