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Génération Z : zappeurs ou zélés ?

La génération Z. Pour certains, ils ne font que zapper, passer d’une chose à l’autre sans curiosité. Pour d’autres, ils sont des petits génies de la digitalisation. Âgés plus ou moins d’une vingtaine d’années, les Z débarquent dans les bureaux et intrigue : comment travailler avec ces djeun’s férus de technologie qui bouleversent sans complexe les règles de l’entreprise ?
#DRH #Recrutement
17 mars 2017

La génération Z. Pour certains, ils ne font que zapper, passer d’une chose à l’autre sans curiosité. Pour d’autres, ils sont des petits génies de la digitalisation. Âgés plus ou moins d’une vingtaine d’années, les Z débarquent dans les bureaux et intrigue : comment travailler avec ces djeun’s férus de technologie qui bouleversent sans complexe les règles de l’entreprise ?

Ils sont nés après 1995 et représentent la génération de l'instantanéité, de la fluidité. Véritables OVNI pour ceux qui n’en n’ont pas à la maison, ils sont adeptes du multitasking depuis leur mobile mais aussi IRL (In Real Life…). Arrivés en toute logique après les générations X et Y, voilà... les Z. Leurs signes distinctifs ? Ils sont engagés, responsables, collaboratifs, familiers du transgenre et du transculturel. Ils acceptent les critiques et les remarques, mais plus difficilement l’autorité et la hiérarchie. Ils travaillent leurs singularités et prônent les modèles alternatifs. Vous l’aurez compris, contrairement aux Y (1980-1995) plus individualistes, les Z - qui n’ont jamais entendu parlé d’AOL ou du Minitel - sont nés avec les écrans mobiles.

Révélation : les Z sont des C

Les Z sont loin d’être ces zappeurs écervelés que dénoncent certains. Pour justifier cette agilité au zapping, le business media Fast Company évoque non pas un déficit d’attention mais un filtre de 8 secondes correspondant au temps disponible pour intéresser un jeune de la génération Z. Et c’est pourquoi, entre autre, ils sont en réalité… des C. Ils sont des connectés, des communicants, des créatifs, mais aussi des collaborateurs.

Un profil qui, sans surprise, intéresse les entreprises traditionnelles à la recherche d’un souffle nouveau. Et c’est là où le bât blesse : selon une étude réalisée en 2015 par BNP Paribas et The Boson Project auprès de 3 200 jeunes, le monde de l’entreprise est synonyme de stress pour 36 % d’entre eux qui la qualifient de dure, compliquée et difficile. Paradoxalement ou pas, 47 % souhaitent créer leur propre société. Une génération qu’il va donc falloir chouchouter si l’on veut l’attirer dans ses équipes.

Z peut vouloir dire : zélé

N’hésitez pas à investir dans des outils numériques dernier cri, à leur donner des responsabilités, à leur lancer des défis. Et surtout, n’oubliez pas de les féliciter dès qu’ils le méritent. Cette génération a besoin d'être encouragée plus que d'autres pour progresser et s'investir. Ca vaut la peine : quand ces jeunes se sentent appréciés, à leur place, essentiels, ils constituent une génération Z… comme zélée.

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