Avantages salariés

Pourquoi pas un bar en entreprise ?

« Le comptoir d’un café est le parlement du peuple », disait Honoré de Balzac. Plus qu’une boisson, le café au travail constitue déjà un véritable rituel, pour décompresser et renforcer les liens entre collaborateurs. Alors pourquoi pas remplacer le triste distributeur automatique par un vrai bar en entreprise ?
#QVT entreprise #Bien-être salarié #Inspiration
17 juillet 2017

« Le comptoir d’un café est le parlement du peuple », disait Honoré de Balzac. Plus qu’une boisson, le café au travail constitue déjà un véritable rituel, pour décompresser et renforcer les liens entre collaborateurs. Alors pourquoi pas remplacer le triste distributeur automatique par un vrai bar en entreprise ?

La pause-café, indispensable à la QVT ?

Une pause-café représente une source de déconnexion et de détente pour tous. Reconnu pour ses vertus énergisantes, le café favorise la concentration et permet de lutter contre la fatigue ; presque le meilleur allié des collaborateurs ! Selon une étude Ifop (*), la pause-café serait « indispensable » pour 43 % des salariés. Ils sont 91 % à la considérer comme propice à la construction d’échanges plus humains et personnels, et 79 % estiment qu’elle constitue le moyen le plus efficace pour entretenir l’esprit d’équipe et renforcer le sentiment d’appartenance. Si l’on en croit l’étude, cette pause représenterait un puissant levier de performance :

  • Un moment de déconnexion pour gagner en efficacité (92 %) ;
  • Une source d’optimisation des capacités physiques et intellectuelles (81 %) ;
  • Un outil de motivation (70 %) ;
  • Et une preuve d’attention des dirigeants (90 %). Les salariés se sentent valorisés lorsque leur entreprise soigne les espaces de détente et leur propose du café de bonne qualité.

        Lire aussi : Pour la génération Y, la pause-café s’impose

Un bar façon Starbucks

Si la pause-café se résume parfois à des distributeurs et quelques chaises hautes, dans les espaces de coworking, les bars ont la cote. Et ils n’ont rien à envier aux Starbucks. Chez Nextdoor par exemple, à la Défense, Neuilly ou Issy les Moulineaux, les coworkers peuvent profiter des différents bars, servis par un barman ou une barmaid, et décompresser dans des salles de pause cosy et chaleureuses.

Au menu : des produits bios, parmi lesquels des financiers aux amandes, des brownies ou des crêpes, des boissons chaudes (et pas du jus de chaussette), ou fraîches. Les résidents y ont la possibilité de consommer des jus de fruits et de légumes bios, ainsi que divers sodas, ou une bière pression. Grâce à ces installations, les Happiness Managers disposent de tout ce qu’il leur faut pour organiser régulièrement des rendez-vous gourmands : petits déjeuners, goûters, apéritifs… pour favoriser les rencontres entre résidents, créer du lien, et renforcer leur sentiment d’appartenance. Nettement mieux qu’un rendez-vous au distributeur !

Et d’un point de vue légal ?

Afin d’obtenir l’autorisation de délivrer des boissons alcoolisées sur le lieu de travail, l’employeur doit se prémunir d’une licence correspondant aux types de boissons proposés au bar :

  • Licence III pour les boissons des groupes 2 et 3: boissons fermentées non distillées et vins doux naturels, vin, bière, cidre, poiré, hydromel, crème de cassis, muscat, jus de fruits comportant jusqu'à 3° d'alcool, vin de liqueurs, apéritif à base de vin, liqueur de fruits comprenant moins de 18° d'alcool ;
  • La licence IV permet de vendre tous les types de boissons. Elle est donc inutile pour les entreprises : le Code du Travail prévoit qu’“aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n’est autorisée sur le lieu de travail” (article R4228-20).

L’employeur doit également surveiller la consommation d’alcool de ses collaborateurs. Pour ce faire, il peut la réglementer en imposant une limite à ne pas dépasser. Car dans le cas où un salarié en état d’ébriété aurait un accident après avoir consommé de l’alcool sur son lieu de travail, la responsabilité de l’employeur est systématiquement engagée. Raison de plus pour faire de son bar un lieu de convivialité et d’échanges… et non d’alcoolémie ! Barman et/ou barmaid devront être formés et cadrés en conséquence.

Pour passer à l’action

Au service d’une certaine qualité de vie au travail, un bar en entreprise constitue sans aucun doute un levier de motivation et un argument convaincant lors des recrutements, en particulier auprès des générations Y et Z, sensibles à leur environnement de travail. Il permet une nouvelle forme de pause-café qui ne laisse personne de marbre.

Pour mettre en place un bar dans votre entreprise, il vous faut un espace au sein d’un lieu ouvert et, tout autant, un ou une barman qui possèdera les qualités attendues de sa profession : aimable, serviable, avec d'excellentes capacités relationnelles, de la discrétion et de la diplomatie. Sa clientèle sera faite de collaborateurs, mais aussi de visiteurs : inviter un client au bar de l’entreprise, fut-ce pour un café, constitue un geste apprécié avant ou après une réunion.

 (*) Etude conduite par l’Ifop auprès de 1004 salariés français et 202 décideurs (dirigeants, managers, …) d’entreprises de plus de 20 collaborateurs, pour Nespresso France entre le 30 novembre et le 7 décembre 2012.