Avantages salariés

Un petit creux ? Et si on goûtait ?

Enfant, on goûtait. Adulte, on hésite. Pourtant cette pause gourmande a plus d’une vertu. À commencer par le regain d’énergie qu’elle procure, au moment où la fatigue d’une journée de travail déjà bien avancée commence à se faire sentir.
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13 juin 2018

Enfant, on goûtait. Adulte, on hésite. Pourtant cette pause gourmande a plus d’une vertu. À commencer par le regain d’énergie qu’elle procure, au moment où la fatigue d’une journée de travail déjà bien avancée commence à se faire sentir.

« Il est quatre heures, à la bonne heure ». Dans la fin des années 70, ce slogan publicitaire des célèbres biscuits chocolatés, les BN, a marqué toute une génération. Enfant, on voyait le goûter comme la fin de la journée, le retour à la maison pour les uns, une pause sucrée avant l’étude pour les autres, ou encore un moment de réconfort partagé dans la cour de récré… Adulte, il n’est toujours pas rare d’avoir une petite faim vers 16h. Réminiscence de l’enfance ? Pas seulement. Aux dires des nutritionnistes, il est normal d’avoir faim quatre heures après le déjeuner. S’autoriser alors un encas ne revient pas à grignoter entre les repas. Non, le goûter a toute sa place, et présenterait même de nombreux avantages.

Le goûter ? Validé !

À 16h, les trois quarts de la journée de travail sont passés, et pourtant, une deuxième journée va commencer.  Pour certains, il faudra gérer les devoirs des enfants, le repas du soir à préparer ; d’autres enchaîneront peut-être avec des cours du soir ou encore une activité sportive. Conséquence ? Une pause s’impose si l’on souhaite éviter d’arriver chez soi affamé, se jeter sans discernement sur tout ce qui nous tombe sous la main, ou encore, dîner trop copieusement.

S’accorder un vrai goûter permettrait même de répartir de manière équilibrée les apports alimentaires dont nous avons besoin chaque jour. Il ferait ainsi partie des quatre repas recommandés par les nutritionnistes. Recommandés, mais bien sûr pas obligatoires : il ne s’agit en aucun cas de se forcer à manger si on n’a pas faim.

… mais sans les sucreries !

Le goûter a donc toute sa place, mais à condition d’être bien composé. Mieux vaut éviter les barres chocolatées, aussi tentantes puissent-elles être. Le bon goûter ressemble plutôt à un petit-déjeuner, version allégée, à adapter selon ses goûts et ses envies. Il peut comporter un fruit ou une compote, un produit laitier (fromage blanc ou yaourt sucré avec du miel, ou un morceau de fromage frais pour ceux qui préfèrent manger salé), une part de féculents, comme par exemple un biscuit ou une tranche de pain, ou encore une cuillère de flocons d’avoine saupoudrée sur votre laitage. Il pourra être complété d’une boisson chaude, (méfiance avec le café ou le thé, qui peuvent s’avérer trop excitants et vous valoir une insomnie).

Et si vous n’avez pas le temps de préparer cet encas avant de partir au travail, vous pourrez toujours profiter de votre déjeuner à la cantine pour vous pourvoir en fruits et/ou yaourt.

Une réunion en mode détente

Non seulement cette pause vous redynamisera, mais elle devrait aussi vous détendre. Partagée avec vos collègues, elle peut même devenir un vrai moment de plaisir et de convivialité ! Les inconditionnels pourront s’organiser en prévoyant, par exemple, que chacun apporte à tour de rôle une collation pour tous.

Alors, pourquoi les managers n’organiseraient-ils pas un goûter de service de temps à autre ? Départ en retraite, anniversaires, atteinte d’un objectif collectif, arrivée des vacances… les prétextes ne manquent pas. Autant d’occasions de dynamiser le moral des troupes et entretenir la cohésion de l’équipe.