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Attention, émotion : les secrets du bien-être au travail en 2016

Un peu plus de 7 employés sur 10 se disent satisfaits quant à leur bien-être au travail, d’après l’édition 2016 du Baromètre Edenred-Ipsos. Ce résultat a priori encourageant ne doit pas laisser dans l’ombre les importantes diversités d’un pays à l’autre.
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26 mai 2016

Un peu plus de 7 employés sur 10 se disent satisfaits quant à leur bien-être au travail, d’après l’édition 2016 du Baromètre Edenred-Ipsos. Ce résultat a priori encourageant ne doit pas laisser dans l’ombre les importantes diversités d’un pays à l’autre.

Comment mesurer le bien-être au travail

Qu’est-ce qui décide d’une expérience positive au travail ? Le baromètre Edenred-Ipsos adresse les trois dimensions clés du bien-être au travail réparties sur 10 items :

  • le cadre de travail : équipement, clarté des tâches, soutien des collègues, , équilibre vie professionnelle / vie personnelle
  • l’attention portée au salarié : se sentir considéré, avoir une hiérarchie sensible à ses compétences et sa formation,
  • l’émotion dégagée : plaisir à venir, intérêt pour le travail, environnement stimulant, confiance dans son avenir interne.

14,000 salariés ont été interrogés par le Baromètre Edenred-Ipsos en janvier 2016 dans 15 pays : USA, Chine, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Brésil, Inde, Italie et Espagne, Mexique, Turquie, Mexique, Turquie, Pologne, Belgique et Chili. Tous ont précisé l’importance qu’ils donnaient à chacun des dix items, et ont noté leur propre bien-être au travail sur ces dimensions.

La moyenne globale des scores, obtenue auprès des 14,000 répondants, s’élève à 71% - autrement dit 7 employés sur 10 se disent satisfait de leur bien-être au travail.

D’un pays à l’autre, des différences sensibles…

Ce résultat a priori positif constitue une moyenne, soumise à de forts écarts. Les résultats constatés localement dépendent des contextes économiques, des marchés de l’emploi, et des différences culturelles parmi lesquelles les attentes des salariés face à leur emploi.

  • Au-dessus de la moyenne figurent des économies en développement comme l’Inde, le Mexique, le Chili, le Brésil… mais aussi les Etats-Unis et l’Allemagne.
  • En position centrale, on trouve le Royaume-Uni, la Chine, la Pologne et la Belgique.
  • Les pays étudiés où le score de bien-être au travail est inférieur à la moyenne ? L’Espagne, la France (67%), la Turquie, l’Italie et, bien plus loin, le Japon, où seulement 44% des salariés interrogés ont donné une réponse positive.

… et des attentes différentes

La pondération donnée aux différents éléments (cadre de travail, attention, émotion) constitutifs du bien-être au travail diffère elle aussi d’un pays à l’autre. Le Baromètre Edenred Ipsos propose également une typologie établie sur le poids respectif donné à ces composantes.

  • Dans les pays dont les résultats sont les plus élevés (Inde, Mexique, Brésil, Chili), le bien-être au travail est fortement corrélé à la dimension  émotion.
  • Au Japon, en Chine, Turquie, Italie et en Pologne, le bien-être au travail est davantage influencé par l’environnement de travail.
  • Les salariés des économies plus matures offrent des résultats plus équilibrés sur le bien-être au travail, oscillant entre un déficit d’émotion en Espagne, USA et Royaume-Uni, et d’attention en France, Allemagne et Belgique.

Les leviers RH du bien-être au travail

Le baromètre Edenred-Ipsos met en lumière une corrélation entre le bien-être au travail et la perception de politiques actives en termes de bien-être. Parmi elles :

  • Le développement des compétences est la politique qui impacte le plus le bien-être au travail (et évite en priorité un jugement défavorable),
  • suivi par la gestion de carrière des salariés séniors, la flexibilité dans l’organisation du temps de travail et la promotion de la santé au travail.

En France, les points de vue sont différents : c’est la diversité et l’intégration des jeunes qui sont aujourd’hui jugées les plus « impactantes », tandis que la transmission et la transmission des compétences sont comparativement jugées moins importantes.

L’étude conclut que travailler sur la culture digitale en prenant en compte la gestion professionnelle des salariés séniors sont les deux politiques les plus susceptibles d’améliorer en priorité le bien-être au travail.

Dans des univers professionnels en profonde mutation, l’individu salarié occupe un rôle central. La prise en compte active de son bien-être au travail est une priorité ", déclare Antoine Solom, directeur de la practice Management de la relation salariée au sein du Groupe Ipsos. " L’engagement des salariés est au cœur de la performance durable des organisations. Le baromètre Edenred-Ipsos est un outil privilégié pour sonder les besoins des salariés et nous permet de réfléchir à la mise en place d’actions RH spécifiques " ajoute Jeanne Renard, Directrice générale des Ressources humaines et Responsabilité sociétale d’Edenred.

Téléchargez les résultats du Baromètre Edenred Ipsos 2016 

Cadre de travail, attention, émotion : sur quelle dimension repose le bien-être au travail pour vous ?