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Deux règles simples pour déjeuner équilibré 

Garder la forme et rester svelte tout au long de l’année, c’est possible, à condition de respecter quelques règles d’or – et de s’y tenir aussi pour les déjeuners en semaine.
#alimentation #Bien-être salarié #santé
17 janvier 2019

Garder la forme et rester svelte tout au long de l’année, c’est possible, à condition de respecter quelques règles d’or – et de s’y tenir aussi pour les déjeuners en semaine.

Cet été, on a mangé léger, des fruits et légumes de saison, du poisson en bord de mer, des grillades, le tout sans stress. On avait le temps ! Mais la reprise rime avec un timing plus serré, y compris à l’heure du déjeuner. Comment s’y prendre pour ne pas perdre en quelques jours le bénéfice des vacances ?

Pauser et se poser

Tout d’abord il faut marquer une pause. Hors de question de manger sur le pouce. Quelque forme qu’il prenne, le déjeuner doit durer au minimum quinze à vingt minutes : il faut en effet mâcher pendant au moins cette durée pour que le cerveau puisse éprouver le sentiment de satiété. A défaut, on risque fort d’être rattrapé par une fringale irrépressible dans l’après-midi, et de céder alors à la facilité en grignotant une sucrerie.

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Non seulement il faut se poser, mais il convient de manger en conscience. Autrement dit, prêter attention aux aliments qu’on absorbe, et non pas avaler son repas en rédigeant un rapport, ni même en lisant un roman censé nous détendre… Déjeuner consciemment contribue à instaurer le calme en soi, améliore l’absorption des nutriments et facilite la digestion. Cette attention portée aux aliments ingérés présente par ailleurs l’avantage de nous éviter de trop manger, ou pas assez, du fait d’une satiété naturelle. L’acte de manger et de digérer constituant en outre un vrai travail pour l’organisme, il est important de le lui faciliter en se mettant au repos. Sans compter que la pause déjeuner doit aussi constituer un moment de détente et de récupération au long d’une journée de travail ou d’activité.

Manger un peu de tout

Qu’on déjeune au restaurant entre collègues ou avec un ami, au restaurant d’entreprise, dans un square, voire près de son bureau si le temps est compté, il faut encore veiller à composer son repas de manière équilibrée, afin de recharger ses batteries jusqu’au dîner.

Il n’est pas exclu de manger un sandwich. Ce qui compte, c’est qu’il contienne une part de protéines, de féculents, de légumes verts ou de crudités. On y ajoutera un laitage, sans oublier de boire - de préférence de l’eau. Du pain complet assorti d’une tranche de saumon fumé ou de blanc de poulet, de tomates, de salade, de crème fraîche, suivi d’un fruit : cela fera très bien l’affaire. La même règle vaut pour tous les repas pris sous une autre forme, y compris celui qu’on aura préparé chez soi et apporté sur son lieu de travail. A table, on privilégiera les plats les plus simples, en évitant les tartes et les pizzas, riches en graisses et en sucres cachées. Un café pourra clore le repas, agrémenté, pourquoi pas, d’un carré de chocolat noir, pour la touche de plaisir.

Ceux qui pratiquent une activité sportive entre midi et deux ne déjeuneront qu’ensuite. Et s’ils n’ont pas pris un petit-déjeuner suffisamment roboratif, ils prévoiront, autour de onze heures, une collation composée, par exemple, d’un yaourt, d’un fruit et d’un gâteau sec. Les moins courageux ne se priveront pas pour autant de bouger : marcher après manger, ne serait-ce que dix minutes, facilite la digestion et aura le mérite de vous aérer, avant une reprise en pleine forme de vos activités.

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